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lundi 23 décembre 2013

Réponse au canard éclairé...


REPONSE AU CANARD ECLAIRÉ (à la bougie),
ENCHAÎNÉ (au Maire), ET ALLUMÉ (au Crémant de Limoux).

Les chiffres en italiques et entre parenthèses renvoient aux notes en fin de texte

Nous nous réjouissions sincèrement de la venue d'un petit canard susceptible de répondre à nos questions, légitimes, concernant la gestion municipale. Malheureusement nous avons été très rapidement déçu par les deux numéros récemment parus. D'abord parce qu'ils ne donnaient aucune information concernant la plupart des points que nous avions soulevés : graves anomalies du lotissement de la zone « dite artisanale », inutilité et prix exorbitant du projet de passage piétons derrière l'église, aménagement avec destructions des espaces verts de la place de l'église, absence totale depuis plusieurs années de toutes informations aux Treillois sur les projets de la municipalité et les comptes de la commune etc.. Le « Canard enchaîné  au Maire » s'est contenté de botter en touche, d'abord en nous couvrant d'insultes (« menteurs », « calomniateurs », « vierges effarouchées », « oiseaux de mauvais augure », « de mauvaise foi », etc.) ensuite en refusant de prendre le débat au sérieux en se réfugiant sous une accumulation de blagues à deux sous et de calembours vaseux (1). Sans parler de la commune de Treilles comparée systématiquement à un marigot (les Treillois apprécieront). Les seuls éléments « sérieux » étant un « éclairage » du « professeur X . » sur le  « Boum des éoliennes » qui ne correspondait à aucune des questions que nous avions posées lors de notre réunion publique du 12 août dernier, et un cours de fiscalité locale, également hors de propos (2). Le « Canard éclairé à la bougie » nous entraîne, dans ses deux numéros, dans une polémique stérile à laquelle les Treillois ne comprennent plus rien. Et pour cause, il se contente de réfuter des arguments que nous n'avons pas tenus. C'est se faciliter le travail à bon compte . Et surtout permettre à un épais brouillard de recouvrir une vérité basique (qui peut être vérifiée par tout le monde sur le site du Ministère des Finances ) : Treilles, bien qu'étant une des communes les plus riches de France par tête d'habitant, est aussi une des plus endettées selon le même critère. Nous n'avons jamais prétendu que la commune était surendettée, mais très endettée, et cela malgré des ressources bien supérieures aux autres communes de même taille, voire plus importantes. Ce qui pose, entre autres, la question du rythme de son développement et aussi du bien fondé de choisir l'emprunt comme mode privilégié de celui-ci, plutôt que l'autofinancement. Notamment au regard des intérêts bancaires que la commune paie.
Un autre élément assez gênant c'est la prétention à l'indépendance vis à vis de la Mairie dont les deux rédacteurs se targuent. On voit bien que leurs regards louchent du coté du « Canard Enchaîné » et ce n'est pas leur faire injure que de constater qu'ils sont loin du compte. Notamment sur un principe de base : le Canard enchaîné, lui, n'a jamais eu pour projet, ni pratique, de défendre le pouvoir en place (3). Le simple fait, pour l'un, d'être Président du Comité des Fêtes et Vice-président du Syndicat d'Initiative ne le qualifie en rien pour prétendre à une indépendance, même relative. Nous savons tous que ces deux organismes fonctionnent à l'usage exclusif du Maire. Nous en donnerons prochainement des preuves irréfutables. Quant au professeur X , il a été rémunéré par la Mairie pour créer un site internet de la commune de Treilles il y a quelques années. Ce site, qui semble avoir disparu des radars depuis pas mal de temps, a été facturé par l'honorable professeur, 5 000 € (réunion du Conseil Municipal du 27/06/2008 ). C'est placer le « bénévolat »  à un niveau assez élevé et ne permet pas vraiment de prétendre à l'indépendance. Nous notons d'ailleurs que, à « Treilles sans pareille », les mots ont un sens différent de l'usage général. Par exemple le « clientélisme » se nomme, à « Treilles sans pareille », « bénévolat ». Le numéro 2 du « Canard enchaîné au Maire » nous annonce la création d'un site internet à venir. Sa création en incombera-t-elle au « professeur » et si oui, quel sera le prix du « bénévolat » cette fois-ci ?
Un reproche que voudrait nous faire le « Canard enchaîné au Maire » serait notre « anonymat ». C'est de sa part une véritable fixation. Nous n'aurons pas la prétention de donner une leçon d'instruction civique à l'honorable « éditorialiste », mais nous pouvons lui rappeler que l'usage, pour les associations en France, est de signer les textes qu'elles émettent du nom de l'association. D'ailleurs, il serait malvenu qu'un membre s'arroge, personnellement, le droit de parler au nom de celle-ci. Les diverses associations signant les textes le font selon le sujet traité, et en rapport avec leurs buts statutaires respectifs. Quant au silence de la section locale du PS dont vous vous étonnez, il est tout à fait compréhensible puisque la liste « alternative citoyenne » qui sera présentée aux prochaines élections municipales, et qui n'aura rien « d'anonyme », sera absolument dans la neutralité politique. C'est un fait que vous pourrez vérifier lorsqu'elle sera communiquée aux électeurs de Treilles. Si vous souhaitez entraîner le débat préélectoral sur une pente politicienne, ne comptez pas sur nous pour vous suivre dans cette dérive qui n'intéresse que vous.
Enfin, pour terminer par une « pincée d'humour » pour être au diapason de votre programme, le fait d'intituler une rubrique « Le coup de pied de l’âne » n'oblige pas obligatoirement à y raconter des âneries. Dans votre numéro 2, vous vous défendez en écrivant que 5% seulement de votre journal a été distribué « bénévolement » par un employé municipal. Comme vous devez « tirer » , au maximum, à 160 exemplaires (on connaît la tournée !), cela fait 8 journaux distribués bénévolement. C'est mettre la barre du bénévolat pas très haut, pour cette fois. Sans parler que la notion de bénévolat, pour un employé de la Mairie défendant son employeur, et donc son emploi (ce qui est son droit le plus absolu), est tout à fait contestable ... Il faudrait peut-être songer à arrêter la tisane.... (de Limoux). (4)
Dans le numéro 1, toujours dans ce « coup de pied de l'âne » vous nous traitiez de « vierges effarouchées » parce que nous nous plaignions de voir les Treillois sans information municipale depuis des années, alors que nous avons des dossiers « hauts comme ça ». Vous ignorez sans doute que nos dossiers sont « hauts » et sérieux grâce à un travail de Romain dans lequel la Mairie n'a aucune part. En revanche (si vous nous aviez lu correctement vous l'auriez compris), nous dénoncions le fait que les citoyens, qui devraient être informés par un bulletin municipal, sont dans l'obligation d'aller eux-même à « la pêche à l'information ». Plus de cinq siècles après l'invention de l'imprimerie, la mairie de Treilles réinvente le bouche à oreille. Treilles, sans pareille, toujours à la pointe du progrès.....
    1) Nous glisserons rapidement, par charité, sur « Le pavé dans ...l'amarre » du premier titre ... comprenne qui pourra le sens profond de ce calembour. En parlant de comprendre, nous nous interrogeons sur le sens de la blague à propos des neurones de la page 4 du numéro 2. Quelqu'un a la réponse ? Nous arrêterons là, il faudrait des pages pour faire le tour de ces « monuments » d'humour. Mais est-ce que cela en vaut bien la peine ? Quant à la hauteur des propos promis dans le numéro 1 (il est vrai avec la réserve de, « un peu  de hauteur »), nous avons du mal à la trouver, même en petite quantité. Il manque peut-être quelques barreaux à votre échelle....
    2) Au fait, en quelle matière le « professeur X » prétend-il à la compétence ? Espérons que ce n'est pas en économie... parler de ressources pérennes lorsqu'il s'agit des ressources des éoliennes est un concept pour le moins risqué. Le fait qu'elles soient appuyées, soit par un contrat, soit par un engagement des collectivités locales ou de l’État, ne constitue en rien une garantie de pérennité. Comme l'honorable professeur doit le savoir, les contrats peuvent être rompus. On en a des exemples tous les jours. Quant aux engagements de l’État, là aussi, dans une période de grande instabilité économique et de désengagement systématique de ce dernier, ils peuvent être soudainement remis en question. M. Bouton a pu en faire lui-même l'expérience lors des modifications des dispositions fiscales concernant l'ancienne « Taxe Professionnelle ». Cf. Son intervention filmée, en son heure, sur la Place de La Fontaine pour F3 région. D'ailleurs, le « professeur X », qui n'est pas à une contradiction près, croise les doigts lorsqu'il parle de cette pérennité. Nous le citons « Si tout va bien, le bail est signé pour 30 ans ». (Page 2 du « canard enchaîné à la Mairie » numéro 1). Si « tout va bien », là on n'est plus dans l'économie, mais dans la croyance et la  voyance .
    Une autre « explication » inquiétante est donnée par le tableau des remboursements des emprunts (page 3 du canard n°1). On peut constater que ces remboursements s'étalent jusqu'en 2022 (!), et décroissent sensiblement qu'à partir de 2019. Le seul problème c'est que le tableau n'intègre pas les nouveaux emprunts qui seront contractés d'ici là. Et ce n'est pas une hypothèse en l'air tant la municipalité semble droguée à l'emprunt. Donc ce tableau ne signifie strictement rien et contredit les propos du « conseiller » de la municipalité qui avait déclaré dans la réunion publique du 12/08/2013 que les « emprunts étaient remboursés intégralement cette année ».
    3) Un autre modèle plus en rapport avec votre démarche et votre position aurait pu être choisi . Par exemple, une ancienne publicité mettait en scène un ravissant caniche blanc qui penchait son oreille sur le pavillon d'un vieux phonographe. La légende écrite sous ce ravissant tableau : « La voix de son maître ». Et en enlevant une seul lettre, le « t », cela marcherait tout aussi  très bien : « La voix de son maire ». Votre « éditorial » du canard N°1 faisait, peut-être aventureusement, la promesse suivante : « Mais nous ne serons pas pour autant des zélateurs béats ». Sans vouloir être injustes à votre égard, nous sommes dans le regret de constater que cette promesse n'est pas du tout tenue dans vos deux premiers numéros. Nous espérons, comme vous sans doute, que vous pourrez le faire dans les prochains.

4) La devise que se donne l'association « Treilles sans pareille » Fluctuat nec mergitur est, comme l'on sait, la devise de la Ville de Paris. Treilles se prendrait-elle pour la capitale des Corbières ? Elle est battue par les flots (de crémant), mais ne sombre pas (dans la mégalomanie ? : cela reste à voir).

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