Le logement social à Treilles : quantité ou qualité?
Comme il
est dit dans le numéro deux du « Canard Éclairé », avec un total
de 33 logements à vocation sociale, Treilles a fait, dans ce
domaine, plus que la loi ne lui demande.
Cependant,
le texte laisse entendre que la commune de Treilles, dans un geste
complètement désintéressé, a donné les terrains et les a
viabilisés sans contrepartie. Ceci n’est pas une spécificité
treilloise, mais la règle dans la quasi-totalité des communes, car
c’est une nécessité économique pour permettre le financement du
logement social.
Il faut
ajouter que le mérite n’en revient pas uniquement à Monsieur
Bouton, car c’est l’équipe municipale de Guy Fauran qui a lancé
la première opération, «La Lausade 1», dès la fin des années
quatre-vingt.
Cet
ensemble se voulait totalement en continuité du quartier du haut du
village, tout en respectant la qualité de l’habitat ancien, sans
bloquer les vues sur le paysage. Pour les occupants, ces bâtiments
intègrent des qualités bio-climatiques : protection des vents
dominants, exposition est et sud, exposition privilégiée des
bâtiments anciens de la région.
Vingt-cinq
ans après, dans le lotissement «La Lausade 2», seconde tranche HLM
prévue, les principes de confort, de qualité de vie et de respect
de l’environnement, aussi bien pour les occupants que pour les
habitants des quartiers environnants, ont été bafoués.
S’il est
vrai que le maître d’ouvrage est l’office HLM, c’est le maire
qui signe le permis de construire ! Or, certains conseillers
municipaux nous ont fait part de leurs doutes sur la qualité du
projet. Par ailleurs, on peut se demander à quoi sert un
architecte-conseil à Treilles, qui n’a éclairé ni le conseil
municipal ni le maire sur les erreurs de conception de « la Lausade
2 » : aucune considération pour les contraintes climatiques ni pour
les vues des occupants et des voisins.
Entre ces
deux réalisations, une autre opération de logements sociaux, «les
Carignans», a vu le jour sur un terrain situé au fond du vallon,
donc à risque lors de fortes pluies, avec une exposition au soleil
limitée l’hiver, mais pourtant bien venté… L’intégration au
site s’est faite à coups de bulldozers, en créant des
plate-formes sur lesquelles ont été posées des constructions
médiocres sans aucun respect pour les futurs occupants. Ces
bâtiments n’ont d’ailleurs pas tardé à montrer des désordres
liés à la mauvaise qualité des constructions.
On peut
donc regretter, avec ces deux exemples, que la municipalité actuelle
n’ait pas su conserver les principes de respect de l’environnement
et de qualité de vie qui avaient guidé la réalisation du premier
projet.
Est-il
vraiment souhaitable d’être champion de la quantité si on oublie
la qualité ?
Et ce
n’est pas parce que c’est du social que l’on doit faire
de la mauvaise qualité !
"Or, certains conseillers municipaux nous ont fait part de leurs doutes sur la qualité du projet"
RépondreSupprimerQuels conseillés municipaux Monsieur FINIZIO? vous n'avez pas peur de faiire de la delation donnez des noms!!! A moins que tout cela soit faux!!!!